Mais qu'est-ce qu`il y dans ce roman?
A l'ombre
Une image pittoresque de l'écran...
C'est un film d'après le roman
Que j'ai lu il y a longtemps
Mais qu'est-ce qu`il y dans ce roman?
Mais qu'est-ce qu`il y dans ce roman?
Il y en a l'amour éternel
Entre une femme et un homme à elle...
Lui qui est si romantique
Et elle, un peu mélancolique...
Ils dansent sensiblement
Ce tango pénétrant...
Et en silence et à l'ombre
On voit leurs silouettes sombres
Où il n'y a presque de lumière
Ni d'avenir d'hier...
On dirait un vrai amour
Qui serait toujours
Dans leurs coeurs chaleureux
Pendant un instant heureux...
Mais cette vraie passion
N'est qu'une illusion...
Ce sont de bons acteurs
Qui font battre les coeurs
Pour tromper tous...
Voilà la verité douce...
La beauté
Je suis belle, ô mortels!comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études;
Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles:
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles!
Ch.Baudelaire
Un ange ou un démon
Un jour j'ai rencontré
Un ange qui m'a parlé
De la beauté de ce monde,
Du printemps, de l'eau profonde
Où il n'y avait que nos coeurs
Et le ciel était notre bonheur...
Un autre jour j'ai vu un démon
Qui était assis par terre,
Non loin d'un joli fleuve profond...
Ces paroles comme des pierres...
Mais comme le chat charmant,
Il était bien séduisant...
Ces mots pleins de vérité
Et ceux d'un ange sucré...
Mais moi,qu'aimerais-je choisir?
Un ange qui aime mentir
Ou un démon qui n'aime que lui?
Alors moi,je n'ai choisi
Ni l'un, ni l'autre entre tous les deux
Et je suis restée toute seule près du feu
Qui brûlait à peine...
Sans amour, sans haine...
Ce feu était fané
Dans la cheminée
Comme nos sentiments,
Pendant le mauvais temps...
Moscowa
Est-ce qu'il fait toujours froid
Sur Moscou
Penses-tu encore à moi
Ou plus du tout?
Et neige-t-il encore
Sur la Place Rouge
Est-ce que dans les corps
Plus rien ne bouge?
Le tombeau de Lénine
Meurt peu à peu
Sous les fumées d'usine
Mais plus de feu
Penses-tu au passé
Est-il trop lourd
On ne peut rien oublier
Même ceux qui durent toujours...
Joueur de balaika
Les larmes aux yeux
La misère d'ici bas
Nous vient des cieux
Croises-tu le bonheur
Dans ces rues froides
Fanfare du déshonneur
Pour la parade
Nuits de St-Petersbourg
Jusqu'àl'Ukraine
Le bonheur n'est pas sourd
Sur les grandes plaines
Le bonheur n'est pas sourd
Il entend quand on pleure
Mais bonheur et amour
Sont un malheur
On ne réussit sa vie
Qu'en gâchant tout
Que l'on vive à Paris
Ou près de Moscou
Souvenir des années blanches
Au soleil froid
Sur le quai d'illusions franches
Dasvidania
C'est un poème de mon ami P.
Quand on se dit''adieu'',tout nous paraît froid et triste...
Ophélie
I
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
-On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir...
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux:
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froisés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid,d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
-Un chat mystérieux tombe des astres d'or.
Ophélie
II
O pâle Ophélia!belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant,par un fleuve emporté!
-C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté:
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton espris rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;
C'est que la voix des mers folles, immense,râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!
Ciel!Amour!Liberté!Quelle rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
-Et l'infini terrible effara ton oeil bleu!
A.Rimbaud
O pâle Ophélia!belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant,par un fleuve emporté!
-C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté:
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton espris rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;
C'est que la voix des mers folles, immense,râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!
Ciel!Amour!Liberté!Quelle rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
-Et l'infini terrible effara ton oeil bleu!
A.Rimbaud
Foule et angoisse
Secret de la mer
Quand j'ai voulu chanter,
J'ai aperçu, au dessus de la mer,
L'aurore qui s'est réveillée
Pour éclairer avec soin notre terre...
Et les vagues chantaient aussi
Leur chant triste de la pluie
Qui les gênaît beaucoup...
Et j'admirais toujours ce paysage
En feuiletant toutes les pages
Où l'on cachait des mots doux...
Ces mots étaient secrets
Comme le ciel en bleu...
Mais ils étaient bien vrais
Comme le vent curieux...
Le chat
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts carressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton dos éléctrique,
Je vois ma femme en esprit.Son regard
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et des pieds jusqu'à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun...
Ch.Baudelaire
C'est une photo de mon chat,quand je le vois, je me souviens de ce poème et mon coeur remplit du bonheur et de l'amour...
Enfance
Quand le soleil couchant paraît
Je commence à comprendre tout à fait
Que j'ai tort et je m'enfuis...
Au fond de mon âme le fleuve coulant
Me montre de sa manche la nuit
Qui s'approche lentement...
Et je m'imagine très petite sur le pré
Où je m'amuse et cours avec facilité
Mes pieds nus touchent la terre
Et j'écoute la voix de ma mère
Cependant cette image disparaît
Et je vois en secret
Mon portrait dans la glace
Sans joie et sans grace...
Tristesse
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?
O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un coeur qui s`ennuie
O le chant de la pluie!
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi?nulle trahison?..
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine!
P.Verlaine
Quand je me sens triste, j`entends ce poème dans ma tête
Musique
On écoute souvent la musique
Qui nous paraît tellement idillique
Qu'on ne pense plus à rien
Ni mal, ni bien...
On la tourne 1000 fois dans la tête
On la trouve plus joyeuse que la fête
Qui est pour nous le meuilleur souvenir
Sur le visage on fait un beau sourir...
Cette mélodie nous rend heureux
On rêve de ces jours délicieux
Où le soleil est éternel
Et la terre devient très belle...
Il semble qu'un ange céleste chante
Cette chanson très douce et charmante...
Mais la musique disparaît tout à coup
Comme ce jour qui est trop fou...
Qui nous paraît tellement idillique
Qu'on ne pense plus à rien
Ni mal, ni bien...
On la tourne 1000 fois dans la tête
On la trouve plus joyeuse que la fête
Qui est pour nous le meuilleur souvenir
Sur le visage on fait un beau sourir...
Cette mélodie nous rend heureux
On rêve de ces jours délicieux
Où le soleil est éternel
Et la terre devient très belle...
Il semble qu'un ange céleste chante
Cette chanson très douce et charmante...
Mais la musique disparaît tout à coup
Comme ce jour qui est trop fou...
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