Est-ce qu'il fait toujours froid
Sur Moscou
Penses-tu encore à moi
Ou plus du tout?
Et neige-t-il encore
Sur la Place Rouge
Est-ce que dans les corps
Plus rien ne bouge?
Le tombeau de Lénine
Meurt peu à peu
Sous les fumées d'usine
Mais plus de feu
Penses-tu au passé
Est-il trop lourd
On ne peut rien oublier
Même ceux qui durent toujours...
Joueur de balaika
Les larmes aux yeux
La misère d'ici bas
Nous vient des cieux
Croises-tu le bonheur
Dans ces rues froides
Fanfare du déshonneur
Pour la parade
Nuits de St-Petersbourg
Jusqu'àl'Ukraine
Le bonheur n'est pas sourd
Sur les grandes plaines
Le bonheur n'est pas sourd
Il entend quand on pleure
Mais bonheur et amour
Sont un malheur
On ne réussit sa vie
Qu'en gâchant tout
Que l'on vive à Paris
Ou près de Moscou
Souvenir des années blanches
Au soleil froid
Sur le quai d'illusions franches
Dasvidania
C'est un poème de mon ami P.
Quand on se dit''adieu'',tout nous paraît froid et triste...
1 комментарий:
Merci du fond du coeur ma chérie... en effet, les quais de gare sont souvent des lieux de déchirement, et les au revoir sonnent comme des adieux dans la frénésie des départs.
Et j'étais sur que tu choisirai celui-là...
Отправить комментарий