Chemin
Traîner sur la ville
Mes souvenirs de toi
Le glissementlent du train
Toute ma vie devant moi
Le temps envolé
Penser au passé
Réflechir à l'avenir
Les portes ouvertes
L' arrivée d'un jeune homme
Comme ton ombre étrange
Ton portrait à toi
Mon envie de sortir
Mais trop tot
Les yeux fermés
Pour m'endormir
Pas de sommeil
Ta présence constante
Même dans mes rèves
Trop fragiles
Comme mes envoles
L'approche de la station
Sortir, mais pas toi
Rester là
Monter l'escalier
Pour me montrer
Les années de ma vie
Le couloir comme le chemin
Celui de ma vie
La fin la mort....
Hirondelle
Petit corps frêle
Petit enfant
Une hirondelle
A contre-vent
Les cris, les pleurs,
Les joies, les malheurs,
N'sont pas derrière
Ne sont pas derrière
Tu as à peine trempée
Les lèvres dans la vie
Que tu t'y es brûlée
A t'en arracher l'envie
D'y goûter encore
La vie est un combat
En corps à corps
Mais nous serons là
Nous serons avec toi
Pour grossir les rangs
Dans cette guerre qui pourtant
N'appartient qu'à toi
Petit corps frêle
Petite enfant
Une hirondelle
A contre-vent
Les cris, les pleurs,
Les joies, les malheurs,
N'sont pas derrière
Ne sont pas derrière...
Une hirondelle
Perdue dans les brumes
Qui bat des ailes
A s'en arracher les plumes
Mais un jour le vent se lève
Emporte les nuages
C'est une fausse trêve
Il faut poursuivre le voyage!
Nous serons avec toi
Pour grossir les rangs
Dans cette guerre qui pourtant
N'appartient qu'à toi
Petit corps frêle
Petit enfant
Une hirondelle
A contre-vent
Les cris, les pleurs,
Les joies, les malheurs,
N'sont pas derrère
Ne sont pas derrière...
La vie se boit tiède
Par petites gorgées
Et des amis vous aident
A la patager
Ne baisse pas les ailes
Demain le vent s'éveille
Petite hirondelle
Bientôt le soleil!
Nous serons avec toi
Pour grossir les rangs
Dans cette guerre qui pourtant
N'appartient qu'à toi
Prince et Hirondelle
Je vois ma main
Prendre la tienne
Pendant que la mienne
Dessine des cercles
Et ces cercles
Ce sont tes yeux
Ce soir creux
Alors j'y souffle
Je prends ma mouffle
Un peu de feu
Dans tes yeux
Une perle d'eau
C'est tellement beau
Diamant salé
Comme le miel sucré
Et un baiser
Qui est léger
Vient se poser
C'est un danger
Puis s'envoler
Et ignorer
Le quotidien
Qui va et qui vient
Les longues heures
Et je meurs
D'absence, d'horreur
De froid et mon coeur
Renaît à ta vue
Et j'ai bien lu
Tous tes mots doux
Qui sont un peu fous
Tout comme l'espoir
Cette nuit noire
Ponctuée d'étoiles
Comme la voile
Vole vers une île
Les oiseaux à la file
Une hirondelle
En dentelle
Vole solitaire
Et tombe par terre
Mais avec grâce
Dans cette masse
D'âmes aveugles
Qui errent sans fin
Jusqu'au lendemain...
Je t'aime
Poèmes
Après la pluie forte
L'arc-en-ciel naît dans mon coeur
Vie après la mort...
***
Les fleurs des cerises
Font naître la vie nouvelle
Mes pensées d'amour...
***
Le vent fort emporte
Le pétale d'une rose
Loin de nous, par terre...
Ecrit sur un exemplaire de la "Divina Commedia"
Seulement toi
Refrain:
Seulement toi
Qui as une belle voix...
Sans toi
Qu'est ce que je dois faire, moi?
Seulement toi
Et seulement moi...
Couplet 1:
Maintenant regardes moi,
Voici ce que je veux dire parfois:
''Tes beaux yeux
Qui sont délicieux...
Ton joli regard,
Je l'imagine chaque soir..."
Et quand je viens,
Je te dis "Bonjour"
Un seul mot"Bonjour"
Qui est le tien...
Quand tu t'adresses à moi
Et j'entends ta voix...
Couplet 2:
C'est une erreur,
C'est une horreur
D'avoir le rêve
Un seul rêve
Qui est si pénétrant...
Tu ris en me voyant
Tellement désespérée
Et tellement ignorée...
Ce rêve n'appartient qu' à toi...
C'est seulement toi
Qui rêve toujours ainsi
Et, peût être, moi aussi...
Oiseau et jardin
La porte du paradis
Le chat et l'oiseau
L'attente
Olivier, je t'attends!déjà l'heure est sonnée;
Je viens de tressaillir comme au bruit de tes pas;
Le soleil qui s"éteint va clore la journée;
Ici j'attends l'amour, et l'amour ne vient pas.
Le berget lentement regagne sa demeure;
Tout est triste au vallon;Olivier n'est pas là!
De notre rendez-vous lui-même a fixé l'heure.
Je n'avais rien promis, et pourtant me voilà.
Adieu, mon Olivier!je m'en vais au village;
Pour toi je l'ai quitté;j'y retourne sans toi.
Demain pour t'excuser tu viendras au bocage;
J'y laisse mon bouguet, il parlera pour moi!
Un poème de M.Desbordes-Valmore
et un tableau de S.Dali
Poème
O beaux yeux bruns,ô regards détournés,
O chauds soupirs, ô larmes épandues,
O noires nuits vainement attendues,
O jours luisants vainement retournés!
O tristes plaints, ô désirs obstinés,
O temps perdu, ô peines dépendues,
O milles morts en mille rêts tendues,
O pires maux contre moi destinés!
O ris, ô fronts, cheveux, bras, mains et doigts!
O luth plaintif, viole, archet et voix!
Tant de flambeaux pour ardre une femelle!
De toi me plains, que tant de feux pourtant,
En tant d'endroits d'iceux mon coeur tâtant,
N'en est sur toi volé quelque étincelle.
Louise Labé
Parfum
Arbres
Je demande au pin
Où se trouve mon chemin
Que j'ai perdu il y a longtemps
Dans ce bois méfiant...
Je demande au peuplier
Pour ne pas être chagrinée
De me raconter une drôle d'histoire
Et je voudrais cacher mon mouchoir.
Je demande au mélèze
De me donner quelques fraises
Pour étancher la soif et le désir
Qui osent toujours me désobéir.
Je demande au bouleau argenté
Où demeure ma liberté
A côté de mes émotions,
A qui appartiennent ces passions.
Je demande au saule pleureur
L'air doux et les jours du bonheur
En écoutant le bruissement
Qui sait me consoler souvent.
Pour éviter cette mélancolie
Les arbres deviennent mes amis.
Je demanderai aux feuilles
Pourquoi mon coeur est en deuil...
Paris
Cette ville
Aux longs cris
Qui profile
Sont front gris,
Des toits frêles,
Cent tourelles,
Clochers grêles,
C'est Paris.
Les quadrilles,
Les chansons
Mêlent filles
Et garçons.
Quelles fêtes!
Que de têtes
Sur les faîtes,
Des maisons!
La cohue,
Flot de fer.
Frappe, hue,
Remplit l'air
Et profonde,
Tourne et gronde
Comme une onde
Sur la mer.
V.Hugo
L'âme d'un peinte aveugle
Les Cydalises
Où sont nos amoureuses?
Elles sont au tombeau:
Elles sont plus heureuses,
Dans un séjour plus beau!
Elles sont près des anges,
Dans le fond du ciel bleu,
Et chantent les louanges
De la mère de Dieu!
O blanche fiancée!
O jeune vierge en fleur!
Amante délaissée,
Que flétrit la douleur!
L'éternité profonde
Souriait dans vos yeux...
Flambeaux éteints du monde,
Rallumez-vous aux cieux!
G.de Nerval
Monde de fous
A Lydie
Questionnaire
Sourire
A l'ombre
Mais qu'est-ce qu`il y dans ce roman?
La beauté
Je suis belle, ô mortels!comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études;
Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles:
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles!
Ch.Baudelaire
Un ange ou un démon
Moscowa
Est-ce qu'il fait toujours froid
Sur Moscou
Penses-tu encore à moi
Ou plus du tout?
Et neige-t-il encore
Sur la Place Rouge
Est-ce que dans les corps
Plus rien ne bouge?
Le tombeau de Lénine
Meurt peu à peu
Sous les fumées d'usine
Mais plus de feu
Penses-tu au passé
Est-il trop lourd
On ne peut rien oublier
Même ceux qui durent toujours...
Joueur de balaika
Les larmes aux yeux
La misère d'ici bas
Nous vient des cieux
Croises-tu le bonheur
Dans ces rues froides
Fanfare du déshonneur
Pour la parade
Nuits de St-Petersbourg
Jusqu'àl'Ukraine
Le bonheur n'est pas sourd
Sur les grandes plaines
Le bonheur n'est pas sourd
Il entend quand on pleure
Mais bonheur et amour
Sont un malheur
On ne réussit sa vie
Qu'en gâchant tout
Que l'on vive à Paris
Ou près de Moscou
Souvenir des années blanches
Au soleil froid
Sur le quai d'illusions franches
Dasvidania
C'est un poème de mon ami P.
Quand on se dit''adieu'',tout nous paraît froid et triste...
Ophélie
Ophélie
O pâle Ophélia!belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant,par un fleuve emporté!
-C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté:
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton espris rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;
C'est que la voix des mers folles, immense,râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!
Ciel!Amour!Liberté!Quelle rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
-Et l'infini terrible effara ton oeil bleu!
A.Rimbaud
Foule et angoisse
Secret de la mer
Le chat
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts carressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton dos éléctrique,
Je vois ma femme en esprit.Son regard
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et des pieds jusqu'à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun...
Ch.Baudelaire
C'est une photo de mon chat,quand je le vois, je me souviens de ce poème et mon coeur remplit du bonheur et de l'amour...
Enfance
Tristesse
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?
O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un coeur qui s`ennuie
O le chant de la pluie!
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi?nulle trahison?..
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine!
P.Verlaine
Quand je me sens triste, j`entends ce poème dans ma tête
Musique
Qui nous paraît tellement idillique
Qu'on ne pense plus à rien
Ni mal, ni bien...
On la tourne 1000 fois dans la tête
On la trouve plus joyeuse que la fête
Qui est pour nous le meuilleur souvenir
Sur le visage on fait un beau sourir...
Cette mélodie nous rend heureux
On rêve de ces jours délicieux
Où le soleil est éternel
Et la terre devient très belle...
Il semble qu'un ange céleste chante
Cette chanson très douce et charmante...
Mais la musique disparaît tout à coup
Comme ce jour qui est trop fou...